「くそワイン」呼ばわりも表現の自由

ボージョレー・ワインを「くそワイン」と呼ぶのは表現の自由
Qualifier le Beaujolais de "vin de merde" relève de la liberté d'expression

2005-06-17 15:33:56 LYON (AFP)

破棄院(最高裁)は、リヨンの月刊誌 Lyon Magがボージョレー・ワインを「くそワイン」と呼んだことで有罪とした下級審の判決を、欧州人権規約に反するとして、破棄した。
La cour de cassation a annulé la condamnation du mensuel lyonnais Lyon Mag pour un article qualifiant le Beaujolais de "vin de merde", estimant la décision de justice contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.

上の星占いのと違って、こんどは最高裁や欧州人権規約まででてきてもっとシリアス。

2003年1月にヴィルフランシュ・スュル・ソーヌの大審院は同誌に対し、56のワイン業者組合に慰謝料として28万4143ユーロを支払うように命じ、続いて、リヨンの控訴院でこれを9万993ユーロに減額する判決が下されていた。

問題となった記事は2002年7月に掲載されたインタビューで、この中で、ワイン鑑定家というフランソワ・モース氏が、ボージョレーの醸造業者たちは「くそワインを売りに出していることを自分たちでもよく知っている」と述べていた。

この記事は、ボージョレーの醸造業者たちが補助金と引き換えに10万ヘクトリットルのワインを酢やアルコールにしていた問題を調査する中で発表されたもので、この状況に照らして、Lyon Magに対する有罪判決は、欧州人権規約第10条の表現の自由の保護に反するものであると、破棄院は判断した。
En janvier 2003, le tribunal de grande instance de Villefranche-sur-Saône (Rhône) avait condamné le mensuel à verser 284.143 euros de dommages et intérêts à 56 syndicats d'exploitants viticoles du Beaujolais, un montant que la cour d'appel de Lyon avait réduit en août suivant à 90.993 euros.

L'article mis en cause était une interview parue en juillet 2002, où François Mauss, présenté comme un professionnel français de la dégustation, déclarait notamment que les viticulteurs du Beaujolais "étaient tout à fait conscients de commercialiser un vin de merde".

Cet article entrait dans le cadre d'une enquête sur des subventions accordées aux viticulteurs du Beaujolais pour transformer 100.000 hectolitres de vin en vinaigre et en alcool. La cour de cassation a estimé que, dans ce contexte, la condamnation de Lyon Mag violait l'article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme qui protège la liberté d'expression.

補助金云々は、生産調整にからむ話らしい。
→勝利を伝える、当事者Lyon Magの記事。「くそワイン事件」と地元では呼ばれているらしい。